samedi 21 septembre 2013

Les moulins d'Hirel

J'habite depuis peu dans la baie du Mont Saint Michel. Ce qui fait que je peux profiter de paysages plutôt jolis, l'idéal pour une peintre. 
Et puis comme ma fille et son fiancé sont photographes, je profite de leurs promenades photo. 
Parfois, je les envoie même en service commandé. Mais ils s'y prêtent de bonne grâce, les mignons. 

Une vue plus large de ma toile, posée sur son chevalet, devant ma cheminée (elle a des problèmes de tirage mais elle me fait faire de grosses économies de chauffage l'hiver). Au-dessus, deux photos faites par les enfants. 

Je sais, il manque les ailes aux moulins mais c'était un travail en cours presque fini. 


Le tableau n'était pas tout à fait fini au moment des photos, mais j'étais plutôt contente du travail sur les couleurs, et Charlotte qui prenait les photos devait repartir. Donc je vous mets quelques gros plans de détail. 

Et comme d'habitude, le premier qui me dit que le ciel breton est toujours gris,il se prend une fessée. 


L'élément central de la toile. J'aime bien ce type de photos assez précises pour voir le grain de la toile. 

 

vendredi 20 septembre 2013

Mes années passées à Camaret-sur-Mer... souvenirs

Un besoin de me rapprocher de mon père, de mes racines, doublé de problèmes familiaux et de soucis personnels m'ont conduite à m'installer à Camaret-sur-Mer. Comme je ne saurais rester inactive et que le besoin de peindre a toujours été, chez moi, plus fort que tout le reste, j'y avais créé et géré une galerie. Le nom avait été trouvé par mon petit frère, et c'était devenu la Galerie Seizenn Glao, ou "ruban de pluie". 
Je vous mets donc aujourd'hui quelques souvenirs qui me restent de cette époque. 
Le plan d'accès aux galeries et ma carte de visite de l'époque.


La petite brochure des artistes de Camaret. Je pose avec mes collègues peintres, et la toile en bas à droite, c'est ma toile du cimetière marin que je vous présentais ici 

Et pour conclure cette article, une de mes toiles réalisée alors:

 


mardi 17 septembre 2013

Nul homme n'est une île

La semaine dernière, nous préparions tous l'exposition que nous avions prévue depuis plusieurs mois au Château-hôtel du Colombier, pour les Journées du Patrimoine. J'avais invité mon amie Ela Prokopek, ses fils, Skarbimir et Radek (Skarbimir est aussi le fiancé de ma fille Charlotte), ma fille Charlotte, mon ami Jacques Carpentier et mon amie et élève Marie Annick. 
Nous nous faisions une joie. 
Skarbimir et Charlotte, comme l'année dernière, devaient assurer les visites guidées du Château pour ces deux jours. 

Et puis, le 9 septembre, une nouvelle à laquelle personne n'aurait pu s'attendre. 
Profitant de trois jours de repos, Lubomir, le mari d'Ela et le père des garçons, avait décidé de partir en randonnée vers Chamonix pour faire de l'escalade, avec son fils cadet. Il a fait un infarctus, et s'est éteint le 10 septembre. 

Nous avons tenté de continuer, malgré tout. Sans doute parce que pour lui, le travail comptait plus que tout et ce qu'on s'était engagé à faire devait être fait. 
Jacques, Marie-Annick et moi avons assuré, tant bien que mal, l'exposition, essayant de faire en sorte qu'Ela, Radek et Skarbimir, forcément absents, soient présents quand même. Charlotte a fait les visites du château seule, sans Skarbimir. 

Toutes mes pensées les accompagnent. 

lundi 2 septembre 2013

La toile perdue de Klimt, et une bande annonce.

Il existe une toile de Klimt qui n'existe plus. 
Nous en avons connaissance par des reprographies, mais la toile en elle-même a disparu. Il y a deux ou trois ans, toujours dans l'idée qu'on apprend jamais aussi bien qu'en s'inspirant des grands maîtres, j'avais isolé un des personnages pour travailler dessus. 

 
Pastel sec et huile sur papier, d'après Klimt. 

La toute première fois que j'ai exposé ces travaux, c'était lors de ma toute première exposition au château du Colombier, à Petit Paramé, à côté de Saint-Malo. 
L'autre version, un peu plus douce au regard, avait marqué la directrice-gestionnaire-je sais pas comment elle abat autant de boulot au château, Marie-Pierre. 

Du coup, depuis cette exposition, si jamais vous allez au Château du Colombier,pour passer une nuit ou plus dans un hôtel de luxe, vous pourrez voir l'ouvrage ci dessus dans la salle du petit déjeuner. 

Et si jamais vous n'avez pas envie de vous payer une nuit d'hôtel quatre étoiles juste pour voir mon dessin, il vous reste une solution: 
venir nous voir au château pour les Journées du Patrimoine, les 14 et 15 septembre! 
Ça va être super sympa, le château ouvre ses portes pour le week-end, deux guides de talent présentent l'extérieur du château et le rez-de-chaussée (les guides, c'est Skarbimir et Charlotte), sinon on peut se promener autant qu'on veut dans le parc, visiter la chapelle, et surtout, faire un tour dans la magnifique salle d'exposition du Colombier, où, pendant ces deux jours, Ela Prokopek, son fils Radek, Skarbimir et Charlotte cités précédemment, mon élève Marie-Annick, mon ami Jacques Carpentier et moi-même, nous allons exposer nos travaux!!!
Viendez nombreux.