Pour
l'avant dernière étape de cette semaine de natures mortes, et avant de
passer aux festivités et autres réveillons, une petite composition
classique, qui date d'il y a maintenant quelques années, et que je n'ai
pas eu besoin de retoucher depuis (cela arrive aussi d'être satisfait de
ce que l'on fait!)
La cruche et le bouquet, acrylique sur toile
Si
mon souvenir est bon, j'ai réalisé cette toile en plein pendant la
période où je m'exerçais à perfectionner ma peinture au couteau. Celle
ci a été faite moins dans le travail de la matière que dans celui du
dessin et de la couleur.
Je
ne le redirais jamais assez, la couleur, c'est ma passion et mon
domaine de préférence. (Pas pour rien qu'ils m'ont embauchée comme
coloriste chez Mickey France, enfin, je dis ça hein...)
Les
grappes de fleur peuvent sembler un détail agaçant, pénible à faire
pour le peintre. Le genre de détail qui demande de la minutie.
Lecteurs débutants, c'est là que ceux qui vous ont brillamment précédés peuvent vous aider.
Prenez
Vélasquez, par exemple. Sur certains tableaux, vous voyez des
personnages avec des fraises, des cravates avec moults couches de
dentelles et autres froufrous alambiqués. Approchez vous bien, et
regardez: un simple coup de pinceau, un mouvement du poignet d'avant en
arrière, en serpentant, et vous avez un magnifique froufrou!
Pour mon tableau, pour les grappes de fleurs, c'est assez proche: il s'agit en fait d'un agencement de petites taches...
C'était
notre leçon du jour: toujours s'exercer à trouver le bon geste pour
obtenir beaucoup d'effets pour relativement peu d'effort!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire