jeudi 17 octobre 2013

Turner.

Il y a bien longtemps que je n'ai pas fait un article "Les Anciens et les Modernes". Quoi de mieux pour reprendre cette série que de montrer les études que j'ai faite sur Turner. 

Voilà. J'aurais un peu de mal à vous décrire précisément l'admiration que j'ai pour Turner. Mais c'était un vrai bonheur de travailler sur ses oeuvres. 
Je vous en montrerais davantage lors d'une prochaine édition. 

mercredi 16 octobre 2013

Un nu d'il y a longtemps.

En cinquante ans de carrière, si j'avais gardé toutes mes toiles, il me faudrait au moins une autre maison équivalente à celle que j'occupe déjà pour stocker tous mes travaux. Parfois, je regrette d'avoir dû me séparer de certaines, surtout sans les avoir prises en photo avant, même si je les ai vendues, même si je sais que là où elles sont, elles sont appréciées à leur juste valeur. 
Et puis, de temps en temps, en fouillant dans mes cartons - vous savez, ceux qui traversent les déménagements sans être quasiment ouverts, parce que votre vie est telle que, temporairement, vous préférez en garder certains fermés - je retrouve une toile, un dessin, une étude, que j'ai aimé faire, et que je conserve en souvenir, ou pour m'en servir comme modèle. 


Cette toile, redécouverte récemment, a suscité l'admiration du fiancé de ma fille (quel adorable garçon). Ce n'était pas tellement le travail anatomique qui importait ici, mais bien plutôt le travail de la matière. 
Autant je peux travailler une peinture très fluide, avec des pinceaux minuscules, et faire un travail de dentellière délicate, autant j'aime beaucoup le travail de la matière: peindre au couteau, avec des pinceaux épais, prendre la peinture directement au sortir du tube ou peindre au doigt comme je l'ai peaufiné avec Jo Meilard lorsque j'habitais à Camaret-sur-Mer, voilà qui me plait. 
J'ai toujours été bien consciente que la peinture est un art visuel. Mais il m'a toujours semblé un peu injuste d'en priver ceux dont la vision faisait défaut. Je suis très myope, mais mon regard s'y est adapté au fil des années et je le considère désormais comme un atout. 
Quand mon gendre me dit qu'il est daltonien, je suis toujours curieuse de savoir ce qu'il voit (plutôt que de lui signaler ce qu'il ne voit pas), parce que pour moi, ce n'est pas un défaut de l'oeil: c'est une chance inestimable de voir différemment des autres. 
Aussi, j'ai toujours apprécié les initiatives qui consistent à rendre une image "visible" pour les non-voyants, par le biais du toucher. Cette toile était un peu dans cette optique là: elle n'est pas seulement faite pour être vue, elle peut être touchée aussi. 
Les mélanges de sables qui font le fond, et les ombres, ont été préparés de façon à être suffisamment solides pour être manipulés, et la texture change en fonction de l'endroit. Touchez le tableau (pas l'écran, hein), et vous ne sentirez pas la même chose sous vos doigts en longeant les ombres ou en suivant les courbes du personnage central.

mercredi 2 octobre 2013

Les amours en cage - étude

Aujourd'hui, une série de photos prises lorsque je m'entraînais à dessiner des amours en cage. Je connaissais cette plante, sans savoir qu'elle avait un nom aussi poétique - même si les premiers temps, je disais "les amours en prison", en vrai, ça s'appelle des Physalis alkekengi


J'aime beaucoup travailler sur les natures mortes. 
Ma passion pour la couleur fait que relever les différentes nuances de couleur dans chaque élément, dans chaque fruit, dans chaque pétale, dans le plus insignifiant des brins d'herbe est un vrai plaisir pour moi. 


Ces photos ont été prises il y a quelque temps, en tout cas avant que Charlotte n'ait un reflex pour faire des photos de qualité (j'ai eu une riche idée de le lui offrir, d'ailleurs, sans me vanter).  Mais on voit bien que le fond est quand même présent. 


Une petite vue de détail. 


Et une petite dernière pour finir la série.