J'ai toujours clamé haut et fort mon amour pour le travail d'atelier. Et je ne changerais pas!
On peut comparer, s'aider les uns les autres, se conseiller, se soutenir...
Je suis toujours contrariée lorsque je rencontre des professionnels, des professeurs en arts plastiques, qui affirment ne pas donner toutes leurs astuces en cours, par peur qu'un jour, un élève les dépasse. Je n'aime pas quand on se freine, sur des questions d'art, surtout sur de bêtes questions de jalousie. La première étape quand on peint, c'est d'apprendre la modestie. Il y aura toujours quelqu'un qui fera mieux que vous, s'il n'est pas là aujourd'hui, il sera là demain, on ne peut pas vraiment lutter contre ça.
Mais j'ai toujours été convaincue qu'il y avait de la place pour tout le monde.
C'est peut être pour ça que j'aime le travail d'atelier.
Parce que pour que tout le monde trouve sa place, il faut apprendre à céder un peu la sienne.Et à mettre de côté certains sentiments inutiles.
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