Je vous ai déjà parlé de mon séjour à Camaret-sur-Mer. La Tour Vauban, le cimetière des bateaux, la chapelle Rocamadour, ce sont des incontournables, mais il y a aussi un élément de la presqu'île qu'il ne faut louper sous aucun prétexte: les tas de Pois, rebaptisés "les ptits pois" par la professeur de littérature de ma fille quand elle était en prépa.
Je crois que je ne vous apprendrais pas grand chose de plus qu'une page wiki sur le sujet: que les tas de pois sont en contrebas de la pointe de Pen-Hir, qu'ils se nomment Grand Dahouët, Petit Dahouet, Penn-Glaz, Chelott, Bern-Id et Ar Forc'h, qu'il y a un monument aux Bretons de la France libre et qu'elle me fait penser à mon papa, parce qu'il y a des situations où une bonne grosse tête de mule bigouden ça résiste bien, et à ma maman parce qu'il y a des situations où une bonne grosse tête de mule d'Europe centrale ça aide bien quand il s'agit d'évacuer l'hôpital de Lorient où sont parqués ses potes du maquis pendant que les bombes américaines ramènent leurs miches.
Et qu'au dos de la croix, il y a marqué ceci: Kentoc'h mervel eget em zaotra », « plutôt la mort que la souillure ».
C'est la classe ou c'est pas la classe?
Bon, j'arrête, le but n'était pas de faire un article commémo- monument aux morts.
Moi, j'étais partie pour vous dire qu'en fait, je n'ai pas grand chose à vous apprendre sur les Tas de Pois. Ce que je sais faire bien, c'est évidemment, les peindre.
Les Tas de Pois dans la brume, huile sur toile, 2004.
J'en ai un autre en stock, plus lumineux. Je vous le montrerais demain!
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